Comment savoir si un jeune se drogue ?
Souvent, les jeunes sont initiés à la drogue par des amis ou des connaissances. Nos enfants risquent de la découvrir sur le chemin de l’école. Ou lors de boums, ou à la récréation. S’ils y ont goûté (forcés ou séduits), ils n’oseront peut-être pas l’avouer tout de suite. Mais certaines manifestations devraient vous mettre la puce à l’oreille :
Premiers signes sérieux :
- Changement de comportement ;
- Yeux : pupilles anormalement dilatées ou rétrécies ;
- Baisse alarmante et incompréhensible des résultats scolaires ;
- Absences répétées à l’école ou au travail ;
- Consommation d’eau excessive la nuit.
Indices clairs (déjà tardifs) :
- Négligence soudaine de l’hygiène corporelle et de l’habillement ;
- Malaises fréquents (vomissements, maux d’estomac) ;
- Transpiration excessive ;
- Effondrement face à l’effort ;
- Absences mentales (” trous de mémoire “, ” blancs “), confusions ;
- Problèmes de concentration, apathie et indifférence ;
- Irritabilité et agressivité soudaine.
Bien sûr, un chagrin d’amour, la puberté ou une perturbation affective peuvent aussi engendrer ce genre d’états. Vous avez donc la responsabilité de découvrir de quoi il s’agit. En plus des indices précédents, si vous observez un ou plusieurs des symptômes ci-dessous, l’enfant se drogue certainement :
Signes certains :
- Besoin d’argent, vente d’objets personnels (walkman, chaîne stéréo, Playstation, montre, etc.) ;
- Vols en magasins ou dans le milieu familial ;
- Blessures (points) dans le pli du bras trahissant des injections ;
- Gélules ou sachets remplis de poudre plus ou moins brunâtre ;
- Comprimés multicolores et inconnus ;
- Ustensiles typiques : cuillère noircie par la suie, seringue, pipes ou tubes plastiques noircis par la fumée ;
- Consommation soudaine de citron (utilisé pour diluer l’héroïne).
Gardez l’espoir même si la situation semble désespérée. Tout toxicomane peut s’en sortir. Des centaines de milliers d’entre eux l’ont prouvé. Hélas, trop souvent, certains proposent aux toxicomanes des produits de substitution (méthadone, héroïne sur prescription médicale, etc.). Remplacer une dépendance par une autre ne résout rien. D’ailleurs, on ne soigne pas un alcoolique en lui donnant un autre verre… On le désintoxique et on lui réapprend à vivre sans cette ” béquille “.
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